Ma réflexion : Comment perçois - je l'évolution de la profession depuis la sortie des études .
A la remise des diplômes ,
Je n'ai pas du dire sur l'honneur le serment de l'infirmière mais bien répondre au code de déontologie applicable à notre profession . " Serment de l'infirmière" .
Nous avons du répondre à des exigences plutôt basées tout au long de nos études sur le bien- être de la personne et apprendre le respect de celle - ci en répondant toujours à son intérêt . La personne passait en priorité : Ce n 'était pas le patient qui devait se placer à notre hauteur mais bien nous autres qui devions nous adapter à eux .
Cela n'était pas une tâche évidente a entreprendre car dans bien des cas , pour la plus part d'une certaine clientèle que nous avions à soigner et à amené à la guérison en les informant du stricte minimum qui nous étaient accordés ; ces personnes nous coïncideraient comme de simple employé(e)s dépendant de leur bon vouloir et j'ose maintenant lâcher le mot de simples servantes à leur merci............
Un jour , il m'est arrivé d'avoir une discussion avec un patient d'origine étrangère qui ne voulait pas accepter mon refus d'aller lui chercher en soirée à la cafétéria de l'institution ou je travaillais , seule certaines soirées à partir de 18 heures , de l'alcool alors qu'il devait subir une intervention chirurgicale le lendemain matin tôt .
Il a fait de l'esclandre en disant qu'il payait pour les services qu'il nous demandait et en à fait par au autorités supérieures qui on répondu bien sur présent à sa demande et moi avec ma conscience professionnelle , je me suis retrouvée comme une petite fille : INFIRMIÈRE , TU N'AS RIEN A DIRE ET TIENS TOI TRANQUILLE .
Rien à voir avec ce que j'avais appris à l'école et ici , je me suis vraiment sentie humiliée dans mon honneur d'infirmière.
Après recule par rapport à la situation vécue , je me suis dis , si tu as l'argent , tu as tous les pouvoirs . Ce qui m'a choqué d'autant plus et ne correspondait pas à notre enseignement .
Devions - nous nous laisser traiter de la sorte ?.
Le corps médical avait malin plaisir de remettre les erreurs commises sur le dos du personnel infirmier qui était sous leur responsabilité .
Manque complet du sens des responsabilités et tout à fait en contradiction avec le " serment d'hippocrate" qu'ils doivent répondre en jurant de le respecter lors de la remise des diplômes.
Encore une injustice de plus à notre égard et le faite de nous appeler à cette époque comme le terme de : " PUIS - JE AVOIR UNE PETITE MAIN ".
Il faut vous remettre à l'époque des années 80 ou il n'existait pas encore de trop de pénurie de personnel soignant , de ce fait , nous restions passifs et faisions notre travail comme on nous l'avait enseigné.
Pas question d'allez se plaindre et d'être payés pour toutes les heures supplémentaires prestées dans le but de terminer son travail le plus correctement et avec réflexion et rectifications des prescriptions médicales et changement des traitements et soins qui étaient pris le plus rapidement possible en charges . Attendra demain , n'était pas un terme enseigné dans notre vocabulaire : " Ne reporte pas à demain , ce qui peut- être réalisé aujourd'hui' ". D'autant plus vrai que la vie de la personne en dépendait .......
C'est l'Amour du métier qui nous guide .
C'est l'amour du métier et la remise en question qui nous a permis de tenir bon et d'être maintenant paré devant toute éventualité, vacherie et surtout prendre confiance en soit et quand on a raison , bien le faire savoir et en communiquant de part et d'autres avec respect de chacun et en se considérant comme personne complémentaire à l'attachement à un service quel qu'il soit , l'image de la profession d'infirmier/infirmière a nettement été modifié même si on a toujours des exceptions qui confirme la règle .
Maintenant , le corps médical , nous respecte car il comprend la nécessité de s'entourer d'infirmiers et aides soignant compétents pouvant les aider dans les décisions importantes parfois à prendre et quant à l'évolution de leurs patients . Nous sommes bien souvent le confident de ces personnes malades et souvent agressives par manque d'informations donnés par le médecin et qui les a pris en charge .
Actuellement , notre rôle n'est plus que de faire les soins , les toilettes et distribuer les repas voir donnez à manger mais aussi un rôle de soutient moral , respect des convictions religieuses même si elles sont en désaccord avec les nôtres , Savoir garder le secret professionnelle et secouer le cocotier si un médecin ne veut pas répondre à nos demandes et argumenter . L'esprit d'équipe est primordial et le respect entre nous idem .
Nous répondions déjà à l'époque avec réflexion , parcimonie et une visée de la prise en charge de la personne dans sa globalité.
Étions - nous déjà avant gardices dut à ce que le corps enseignant nous avait inculqués durant nos années d'études .
Quoi qu'il en soit , ce que j'ai pu constater , c'est que le "serment de l'infirmière " à l'heure actuelle est un peu désuet et ne correspond plus vraiment au rôle des responsabilités auxquelles doit répondre le personnel infirmier soignant face aux exigences actuelles du 21 ème siècles .
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